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La Polis

1 septembre 2011

Les français musulmans, intégrés ?

Les français musulmans, intégrés ?

 

Introduction : dénombrer le nombre de français musulmans

 

L'Islam, ou plutôt les français musulmans, sont aujourd'hui mis en question notamment leur intégration au système politique. Néanmoins, ce débat ne doit pas être entaché par la sur-représentation des islamistes dans les médias qui ne sont pas représentatifs des croyants en France.

En France, le nombre de musulmans est difficile a estimer et cela pour deux raisons. D'une part, en raison d'une loi ne permettant pas au recensement de relever les caractères raciales et religieux des recensés, ce qui ne nous donne pas la possibilité d'accéder à des statistiques nationales mais qu'a des enquêtes privés. D'autre part, les catégories sociales à faible niveau social ont une méfiance vis-à-vis des enquêtes et, de fait, répondent peu ou pas1. Or, les français musulmans appartiennent globalement à ces catégories sociales.

Néanmoins, nous pouvons établir approximativement que la part des croyants musulmans serait entre 4,5%1 et 6,5%2 - dont moins de 25% pratiquent (se rendre régulièrement dans un lieu de culte) - de la population française. Cette dernière est composée de moitié d'individus ne déclarant pas d'appartenance à une religion ou se déclarant athée convaincus1. Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) établit le nombre de lieux de cultes musulmans à 1680 dont 0,01% de lieux identifiables comme mosquées3 (présence d'un minaret).

 

L'exclusion, phénomène conduisant au fondamentalisme

 

On parle aujourd'hui d'une montée du néo-fondamentalisme musulman chez les jeunes de classe populaire, l'audience d'orateurs tel que Tarik Ramadan en constitue une preuve. Mais ils ne constituent pas la majorité, ainsi que l'explique Dalil Boubakeur (le recteur de la Mosquée de Paris) «le fondamentalisme wahhabite […] a rien à voir avec l’islam d’Afrique du Nord, sunnite et de rite malékite, majoritaire en France »4 (Libération, 29 octobre 2001). Plusieurs éléments expliquent ce fondamentalisme.

D'une part, l'enseignement musulman est faible en France, les lieux de théologies étants rares et peu médiatisées, ce sont les orateurs extrémistes qui sont les plus consultés (leurs efforts de communications sont plus grand que les modérés : distributions de prospectus…). Selon Pierre Joxe, il existe une « contradiction fondamentale qui caractérise l’islam en France: la majorité des pratiquants est de nationalité française alors que la quasi-totalité des imams est de nationalité étrangère »4.

D'autre part, les jeunes de classe populaire sont dans une situation d'anomie (perte de repères) et se sentent exclus de la société. Ce sentiment a plusieurs causes. Tout d'abord, une exclusion économique, le chômage atteint 40% au sein des jeunes de Cité5 et les laisse penser que nul avenir s'offre à eux dans un tel système économique. De plus, ils se sentent exclus par stigmatisation (le stigmate est, en sociologie, un signe extérieur – vêtements, couleur de peau – portant une connotation négative). L'actualité (11 septembre 2001, guerres au Moyen-Orient, délinquance dans les cités, affaire des caricatures de Mahomet) donne une image négative de l'originaire des pays arabes et cela est visible par l'utilisation majoritaire de termes péjoratifs pour qualifier l'islam dans l'opinion publique6. Ensuite, l'inégalité scolaire effective et ressentie amplifie ce sentiment d'exclusion. Tout cela va produire un processus de “retournement du stigmate”, le stigmatisé va utiliser ses stigmates comme une fierté et une identité, ce qu'offre le fondamentalisme.

Enfin, la perte de repères est aussi due à un décalage entre la religion traditionnelle des parents et la Modernité, la première ne répondant pas précisément aux questions que pose la seconde. Le fondamentalisme s'est adapté à la Modernité en donnant des réponses et un code de conduite extrêmement précis (habits, alcool, fumer…). Des réponses sans ambiguïté, une réflexion à limiter.

 

Des extrémistes sur-représentés mais non-représentatifs

 

Néanmoins, il ne faut pas juger l'ensemble des français musulmans sur 9000 extrémistes10. La majorité est de rite malékite4 . Cette école de pensée met l'accent sur « l'opinion personnelle (ra'y) et le raisonnement par analogie (qiyās) plutôt que [sur] les hadith »8. Ainsi, c'est plus la réflexion que l'application stricte des hadith - recueil des actes et paroles attribués à Mahomet - qui prime dans la vie du musulman, rendant la religion adaptable à notre contemporanéité. Cette adaptation est le sujet d'une réunion au Caire de l'intelligentsia musulmane9, celle-ci consiste non-pas à réformer le Livre mais à définir précisément son interprétation pour dépasser les contre-sens des fondamentalistes. Entre autres, elle affirme la « séparation entre la parole religieuse et le pouvoir ».

 

France et Islam incompatibles

 

On parle d'une République fondée sur les valeurs chrétiennes. La prégnance des idées catholiques dans nos institutions, nos textes de loi n'édicte en rien ce qui doit être mais est une reconnaissance des influences intellectuelles qui agissent sur le comportement de l'individu. De telles valeurs, revendiquées par les chrétiens, ne sont en rien un monopole. L'égalité et la fraternité, que l'on peut retrouver dans les paroles de Jésus, ont transcendé d'autres philosophies, mais certaines (et particulièrement les Lumières) se sont montrées plus anti-cléricales que dévotes. L'influence de la religion sur notre législation et nos institutions vient plus de l'influence du religieux sur l'individu et ses valeurs. Et – même pour l'athée - ses conceptions sont influencées par son environnement. Mais la valeur suprême qui fait la France est dans l'article premier de la Constitution : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

 

Ce respect est entrain de se perdre et le réel danger que court la sacro-sainte loi de 1905 vient plus de certains Hommes politiques qui pensent pouvoir édicter le dogme d'une religion (imposer la prêche en français par exemple), que de cet Islam bien vite jugé sur les actes d'une minorité.

 

Bibliographie

1 : Pierre Bréchon et Jean-François Tchernia, la France à travers ses valeurs, Armand Colin, 2009

2 : Michèle Tribalat (Ined)

3 : http://oumma.com/Les-mosquees-de-France-un-etat-des

4 : Conditions d'un Islam en France, Vincent Calliger, Juin 2002

5 : Daniel Cohen, Le Monde, 11 janvier 2006

6 : Impressions et réactions des Français musulmans, Michel Morineau, décembre 2001

7 : Al-Qaïda dans le texte, Gilles Kepel, 2008, PUF

8 : encyclopédie universalis, Yves Thoraval, « école malékite », 2011

9 : Courrier international, n°1060, 24 février-2 mars 2011, p.19

10 : « Putting out Brushfires : France and Islamic » (rapport de la diplomatie étasunienne révélé par WikiLeaks) 17 aout 2005

 

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1 septembre 2011

L'Homosexualité

Le terme d'homosexualité nous vient du médecin hongrois Karoly Maria Kertbeny et désigne toutes les formes d'amour charnel entre des personnes biologiquement du même sexe. Si le terme est récent, sa pratique et les controverses qu'il a suscité sont anciens. A ma connaissance, les plus vieilles traces d'homosexualité - ou homophilie si on ne veut pas réduire les individus à leurs pratiques sexuelles (mais ce serait aussi concéder que l'individu peut être caractériser par sa sexualité seule)- se trouvent dans la mythologie grecque avec l'exemple des couples d'Achille et Patrocle (l'Illiade), de Zeus et Ganymède. Plus récemment, nous pouvons nommer le roi Henri III (1551-1589) et ses « mignons ». Si sa pratique est ancienne, la réflexion sur l'homosexualité l'est tout aussi, ainsi - pour ne citer qu'eux - des auteurs tels que Platon (le banquet, Phèdre) ou Bentham (essai sur la pédérastie) se posèrent la question de la valeur morale et naturelle d'une telle pratique.

Mais, jusqu'aux années 1960, l'homosexualité fut considéré comme une déviance, une pathologie (d'où l'origine médicale du terme homosexualité) et les individus le pratiquants furent durement réprimandés symboliquement (exclusion sociale) ou physiquement (déportation en camps par les nazis). De nos jours, son acceptation ne fait l’unanimité de la part des institutions religieuses mais aussi de certains Etats. L'Ouganda en est un exemple avec notamment trois lois homophobes condamnant à « trois ans d'emprisonnement pour ceux qui ne dénonceraient pas un homosexuel ; sept ans pour la « promotion » de l'homosexualité ; et la peine de mort pour les cas d' « homosexualité aggravée » » (courrier international, n°1046, semaine du 18/11/10, p.42).

En France, l'homosexualité a un traitement spécial par rapport à l'hétérosexualité. En effet, le mariage civile et la parentalité leurs sont interdits.

Il convient donc de mener une réflexion sur l'homosexualité pour savoir si de tels traitements sont légitimes ?

 

 

A mes yeux, il n'est pas concevable d'étudier l'éthos (caractère commun à un groupe d'individus d'une même société) français sans le replacer dans le contexte de la philosophie et de la morale chrétienne.

Les Textes sont unanimes sur la condamnation de l'homosexualité. Ainsi, le Lévitique (troisième livre du pentateuque, Ancien Testament) énonce : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une pratique monstrueuse» (ch. 18, ver. 22). Bien que Jésus ne se soit pas exprimé sur ce sujet dans les Evangiles retenus, l'apôtre Paul dans les Épîtres aux romains (6ème livre du Nouveau Testament) en fait une hérésie : « C'est pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions honteuses. Leurs femmes elles-mêmes changent les relations naturelles en des relations contre-nature. De même, les hommes abandonnent les relations naturelles avec la femme et brûlent de désir les uns pour les autres. Les Hommes commettent des actions honteuses les uns avec les autres et reçoivent ainsi en eux–mêmes la punition que mérite leur égarement. Comme ils ont refusé de reconnaître Dieu, Dieu les a abandonnés à leur intelligence déréglée et, ainsi, ils font ce qu'ils ne devraient pas » (ch.1, ver.26-28).

Cette condamnation est fortement ancrée dans la conception du rôle de l'Humanité donné par Dieu dans la Genèse (premier livre du Pentateuque) : « Ayez des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la Terre et dominez-la » (ch.1, ver.28). Or, l'acte homosexuel ne peut conduire à la procréation, et de là, il nie le devoir donné par Dieu.

Néanmoins, il me semble nécessaire de contextualiser ces textes. En effet, l'ordre divin est justifié dans une situation où l'Humanité n'est pas nombreuse et doit sa survie à la procréation. De nos jours, la population mondiale atteint les 6,8 milliards (août 2009) atteignant un seuil de surpopulation (il nous faudrait approximativement 2 Terres pour que chaque Homme ait le niveau de vie d'un étasunien). L'impératif de peuplement est, à mon sens, désuet.

 

De plus, l'Eglise et les Textes font de l'homosexualité une pratique contre-nature, cette pensée s'étendant même aux athées ou autres philosophies (stoïciens par exemple).

Il convient tout d'abord de se poser les questions : qu'est-ce que la nature ? Et existe-t-il une nature humaine ?

D'une part, définir la nature n'est pas chose aisée et trois définitions sont pertinentes pour notre sujet, les voici (encyclopédie universalis, version numérique 2011)

  • ensemble de tous les éléments composants l'univers.

  • ensemble des caractères qui définissent chaque chose/être.

  • ce qui est inné par rapport à ce qui est acquis – ce dernier n'étant pas du domaine de la nature.

La première définition nous impose l'observation de la faune et de la flore pour décréter ce qui est naturel ou non. Voici une liste non-exhaustive d'animaux aux pratiques bisexuelles masculines et féminines : Dauphin, les singes Bonobos et les lézards Cnemidophorus. Donc, l'acte sexuel avec un membre de même genre est naturel si on considère cette première définition de nature.

La seconde définition est plus subtile et dure à appréhender. Pour cela, nous devons nous demander si il y a des caractères immuables à l'être humain comme l'instinct poussant le chat à apprendre à sa progéniture à chasser de la même manière depuis des siècles ? Là se trouve la grande différence entre animaux et humains. Les pratiques animales sont dictées par son instinct, une sorte d'attitude commune à l'espèce/race ; toute fois, l'humain est un être dont le comportement est déterminé. Ses comportements ne sont pas immuables mais contingents, ils dépendent du temps (on ne mange pas de la même manière aujourd'hui qu'il y a un siècle) et du lieu (on ne mange pas de la même manière en France qu'en Chine). A mon sens, il n'y a pas de nature humaine autre que ses caractères physiologiques (taille, force, maladies génétiques…) et toute autre chose est du domaine de la socialisation (apprentissage de la vie de groupe par la transmission intra et inter générationnel). Ainsi, l'homosexualité serait un acquis du vécu de l'individu, rendant cette pratique non pas contre-nature mais sociale.

Cela nous renvoi à la troisième définition de nature en l'excluant de l'inné.

 

D'autre part, nous pouvons étudier les causes de l'homosexualité chez l'Homme. En rejetant l'idée d'une nature humaine dans ses pratiques sociales, je ne peux dire qu'un homosexuel l'est de naissance. L'homosexualité est le résultat d'une démarche psychologique dans la recherche de sa sexualité. En effet, entre 13 et 15 ans, la personne se pose la question de son identité, notamment sexuelle. Elle va donc faire des essais, pratiques ou non, pour découvrir son être. Ainsi, l'orientation sexuelle n'est pas fixée et nombreux (selon J.Corraze dans l'homosexualité, que sais-je ?, il y aurait 6 à 7% d'homosexuels dans la population française) sont ceux à se révéler temporairement ou définitivement homosexuels.

 

 

Notre contemporanéité soulève de nombreuses questions pratiques sur l'homosexualité tels que le mariage civile et la parentalité homosexuels.

Dans un premier temps, nous étudierons la possibilité d'un mariage civile homosexuel. Tout d'abord, la définition juridique française du mariage est « l'institution par laquelle un homme et une femme s'unissent pour vivre en commun et fonder une famille. » A première vue, cette définition semble exclure tout mariage homosexuel. La seconde partie est intéressante - « fonder une famille » - et nous oblige à définir ce qu'est une famille. Selon l'encylopédie universalis (ibid), elle est un « groupe d'individus de même parenté vivant sous le même toit », dans un sens élargie, un couple homosexuel constitue donc une famille car il est un rassemblement sous un même toit de personnes consentantes et ayant pour objectif de fonder une famille.

Néanmoins, la parenté semble exiger une descendance et un lien de sang (avec les géniteurs, par union de deux familles), chose impossible pour deux personnes du même sexe. Mais dans ce cas, un couple de sexes différents ayant adopté ne constitue pas une famille. Hors, la jurisprudence nous enseigne l'inverse, l'adopté faisant partie de la famille. De fait, est famille un groupement de personnes ayant pour objectif une vie commune et solidaire.

Le mariage, pratique hautement symbolique de l'amour entre deux êtres, est une reconnaissance de la création d'une famille, même sans enfant. C'est pourquoi, on peut se demander quelles raisons objectives interdisent aux homosexuels une telle reconnaissance ? De plus, le mariage est un acte civile c'est-à-dire qu'il relève de la citoyenneté. Pour comprendre cela, il faut étudier une particularité française : la distinction entre l'individu et le citoyen. L'individu est stricto sancto un être social, autrement dit, qu'il est un être doué particularismes (appartenance à un groupe social, à une classe social, religion, pratiques sexuelles…). Quant à lui, le citoyen est égal et donc dénué de particularisme, le droit s'applique uniformément à ses particularismes : le citoyen « naît libre et égal en droit ». L'individu relève donc de la sphère privée, le citoyen de la sphère publique. Le mariage étant un acte de la sphère publique, son interdiction en raison d'un particularisme (l'homosexualité) est une négation de son statut de citoyen.

 

La parentalité homosexuelle nous offre de nombreux questionnements, dont le principal obstacle serait le développement de l'enfant. En effet, les opposants à cette parentalité exposent la nécessité de la présence masculine et féminine chez les parents (en tant qu'institutions éducatrices) pour un développement « normal » de l'enfant.

Ce point de vue est tout-à-fait légitime aux yeux de la théorie sociale. Le père doit transmettre des caractères masculins à son fils, la mère des caractères féminins à sa fille. De facto, l'enfant imite le comportement de son parent de même sexe.

Il me semble que notre époque soit la fracture d'une telle pratique. L'émancipation de la femme détruit le rôle ancestrale de la femme et de l'homme. La femme n'est plus conditionné à la cuisine et au ménage, l'homme à son bricolage et à son rôle de patriarche. Les rôles ne s'inversent pas mais se mélangent, les parents pouvants assumer n'importe lequel de ces rôles quelque soit son sexe. Ainsi, des individus formés pour accomplir les tâches familiales peuvent transmettre cette ambivalence à leurs enfants. Dans ce cas, on ne peut dire que deux parents de même sexe ne peuvent pas transmettre à leurs enfants les rôles sociaux qui sont exigés. Néanmoins, ce schéma est encore inefficient et quelques questions (sur sa sexualité notamment : un homme peut-il réellement parler à sa jeune fille de ses menstruations ?) poussent l'enfant à voir une personne de même sexe. C'est pourquoi il me semble nécessaire que le-dit enfant est un référent de même sexe, un « parrain »

Le développement psychologique de l'enfant pose le même problème. Le fils imitant sont père, la fille sa mère. Il semblerait donc nécessaire qu'il y ait présence des deux sexes. Mais alors que dire des familles monoparentales (en 2005, 1,76 millions de familles monoparentales selon l'INSEE) ? Produisent-elles des déviants et des asociaux ? Il semblerait que, malgré des difficultés, la réponse soit non. Dans ce cas, pourquoi ne pas autoriser les couples homosexuels stables à adopter ? Cela ne vaudrait-il pas mieux que les foyers de la DASS ? Il me semble que les conditions les plus favorables au développement de l'enfant soit la stabilité de la famille et cela est sans rapport aux pratiques sexuelles des parents mais de l'amour qui les unis.

 

 

In fine, l'homosexualité humaine n'est pas une question de nature humaine mais de sa perception par la société, chose hautement contingente. Cette perception, majoritairement négative, bloque l'accès aux homosexuels à un statut équivalent aux couples hétérosexuels. Si je n'ai traité ici que de l'homosexualité, je n'exclus pas la bisexualité dont un grand nombre de mes réflexions sont aussi valables pour de tels individus. Après tout, si Jésus est resté célibataire (épargnez-moi les réflexions à la Dan Brown sur sa sexualité) n'était ce pas pour rendre son message plus universel ? Pour n'exclure aucun être humain quelques soient ses pratiques sexuelles ?

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